Exposition du 15 octobre 2025 au 10 janvier 2026,

Vernissage de l’exposition mardi 14 octobre à 19h, ouvert au grand public
sur réservation : pavillon.vendome@ville-clichy.fr ou par téléphone au 01 47 15 31 61.

L’artiste origamiste Junior Fritz Jacquet explore de nouveaux espaces de fonds marins et nous invite à plonger au cœur de L’Odyssée de Léa, une exposition immersive qui se tiendra au Pavillon Vendôme du 15 octobre au 10 janvier.

Après avoir émerveillé petits et grands de Saint-Ouen à Nice, en passant par le Grand Palais, Washington et le Quai d’Orsay, l’océan de papier de 2 000 m² de Junior Fritz Jacquet se recentre sur une odyssée onirique, allant des profondeurs abyssales jusqu’à la surface de l’eau. Pour la première exposition immersive au Pavillon Vendôme, l’artiste a conçu une installation sur mesure. Les visiteurs déambuleront parmi des formes organiques en papier froissé, évoquant des raies mantas, des forêts de posidonies ou des méduses, dans une ambiance lumineuse et musicale imaginée par l’artiste.

C’est dans son atelier de travail que nous rencontrons le sculpteur de papier, en pleine organisation logistique de ses expositions. « L’exposition de Nice va revenir, nous aurons trois semaines pour installer les œuvres à Clichy. Entre-temps il faudra également préparer des œuvres pour la Cité des Sciences, dans le cadre de l’exposition collective Jardiner, puis nous enchaînerons avec une création à Vaux-le-Vicomte » explique l’artiste.

L’exposition sur les fonds marins est née de plusieurs convergences : la volonté de l’artiste de sortir des galeries d’art pour organiser des expositions immersives, l’inspiration qu’il puise dans la nature en général et l’amour que sa fille Léa porte à la mer en particulier et enfin l’envie de transmettre un message sans être didactique. « La technique du papier froissé que j’utilise et développe me permet de m’affranchir du côté anguleux de l’origami pour proposer des œuvres plus vivantes. Je me dis que si je fais rêver les gens avec des bouts de papier, ils comprendront que c’est encore plus incroyable en vrai et qu’il faut vraiment que nous protégions nos ressources », confie-t-il. Une démarche artistique qui s’inscrit aussi dans une vision responsable puisque toutes les œuvres ont été créées à partir de 10 tonnes de papier destiné à être jeté, récupérées par l’artiste.

À la question comment l’origami est entré dans sa vie, l’artiste s’amuse : « grâce à la dyslexie qui m’a mis en difficulté à l’école ! Je me suis accroché à cette pratique quand tout semblait compliqué ailleurs. J’ai fait ma première expérience de pliage en CP, puis à l’adolescence, à la bibliothèque, j’ai découvert un atelier d’origami. J’ai essayé, et il est devenu évident que j’avais un sens aigu du papier dans l’espace. C’est pour cela que j’aimerais vraiment œuvrer à ce que l’origami soit enseigné dans les écoles car cette pratique permet de redonner confiance à certains élèves et permet aussi de travailler la concentration.

Programmation autour de l’exposition